Le mystère des oeufs d'or - Chapitre 7
Avant d'en revenir à l'année 1894, il y a quelques informations dont j'aimerais vous faire part. Une simple recherche sur Wikipédia permet d'en savoir un peu plus sur celui qui créa les œufs d'or. Et j'avoue que certains passages m'ont semblé d'un intérêt fort prononcé.
Reçu maître tabletier à Paris en 1788, Martin-Guillaume Biennais s'installe rue Saint-Honoré, à l'enseigne du Singe violet, où il fera toute sa carrière, bénéficiant de la proximité du Palais des Tuileries pour ses commandes. Il étend ses activités à l'ébénisterie, puis sous le Consulat, à l'orfèvrerie.
Il est adepte d'anagrammes et aime utiliser des pseudonymes composés à l’aide de cette technique. On retrouve le même penchant chez plusieurs membres de sa famille et certains de ses descendants.
Concurrent direct de Jean-Baptiste Claude Odiot, le créateur de l'épée consulaire de Bonaparte et qui tient boutique rue Saint-Honoré presque en face, Biennais devient l'orfèvre attitré de Napoléon Bonaparte. Il obtient dès 1802 l'exclusivité des fournitures pour la table de l'Empereur, et se retire des affaires en 1821.
Après vingt ans d'activité, en 1808, il est l'une des 550 personnes les plus imposées de Paris.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (57e division).